Mai 2017

J’ai décidé de m’essayer à des entrées mensuelles sur mon blog afin de parler de mes expériences végétales comme dans un journal. Je commence ainsi avec le mois de mai.

En mars j’avais semé en intérieur tomates, basilic, œillets d’inde et belles de nuit. A la mi-avril j’ai continué à l’extérieur avec de la bourrache, des capucines et de nouvelles belles de nuit.

Épinards

C’est la fin des épinards, qui montent en graine

J’ai pu écrire un long article à ce sujet. J’ai arraché mes pieds pour faire de la place aux tomates. Malheureusement, j’ai manqué de grands pots pour faire une rotation complète des cultures par rapport à l’année dernière. Un des deux pots aura donc déjà accueilli des tomates l’année dernière. Nous verrons bien en pratique ce que cela donnera !

En arrachant les épinards, j’ai été surpris de voir l’efficacité du paillage et à quel point ça retenait l’humidité. J’ai même trouvé des vers de terre dans mes bacs. Et c’est particulièrement rare sur mes bacs de balcon !

Des verres de terre dans les bacs d’épinards

 

Tomates

Cette année est la première année où je sème mes propres tomates. Cela faisait plusieurs années que j’achetais les pieds en jardinerie. J’ai donc opté pour plus de difficulté, mais plus d’économies.

J’ai acheté et semé des semences Kokopelli. J’ai ensuite placé les plants derrière une fenêtre plein sud pendant presque deux mois, le temps de passer les saintes glaces.

Mes plants d’intérieur au 1er mai

Lors de la première quinzaine de mai, j’ai profité du soleil en journée pour commencer à acclimater mes plants à la vie en extérieur.

Bain de soleil pour mes tomates d’intérieur

Le 15 mai, j’ai arraché mes épinards pour y planter mes tomates.

15 jours plus tard, fin mai, la plupart des pieds se portaient bien !

Sauf un pied qui était déjà malade au moment de la plantation. Malheureusement, j’ai perdu quatre pieds sur huit, sortis de terre au total, à cause de ce qui a semblé être un champignon. On m’a parlé de Thanatephorus cucumeris sur Twitter.

Le pied dépérit en quelques jours seulement.

Les tiges se sont rabougries à la base et ont rongé le pied progressivement jusqu’à ce qu’il s’écroule sur lui même et se flétrisse. J’avais déjà eu des fontes de semis sur trois autres pieds et j’avais tenté plusieurs sauvetages en rempotant les pieds touchés plus profondément. Cela m’a semblé fonctionner au début, mais malheureusement la maladie a fini par reprendre le dessus et les a systématiquement décimés. Heureusement que j’avais planté plus que ce dont j’avais besoin.

Pied de tomate malade

J’ai également essayé de planter les gourmands retirés de mes pieds sains. Dans l’espoir de faire pousser un 5eme plant de tomate dans le bac maintenant vide. Malheureusement, la pousse qui semblait vigoureuse a fini également mangée à la tige. Cela accrédite d’autant plus la théorie du champignon présent dans la terre. J’ai donc décidé de ne pas planter de tomates dans ce bac infecté et d’y planter autre chose comme des fleurs.

Glaïeuls d’Abyssinie

J’en avais planté 4 ou 5 un peu partout dans mes pots. Un seul est sorti. Il cohabite avec ses voisins œillet d’inde, violette et trèfle. Cette espèce de trèfle grimpante est un peu considérée comme une mauvaise herbe, mais je la trouve jolie 🙂 J’ai hâte de voir mon glaïeul d’Abyssinie fleurir en fin d’été !

Encore toujours et encore les escargots !

Ils sont toujours là ! Et ils ont fait un festin d’une partie de mes pousses de bourraches. Heureusement que j’en avais semé dans plusieurs bacs …

Des vers de terre de balcon

Mystère de balcon, j’ai retrouvé à plusieurs reprise mon balcon recouvert de cadavres desséchés de verres de terre.

J’ai assisté à plusieurs hécatombes sans trop vraiment comprendre d’où les vers venaient. Ce n’est que 20 jours plus tard que j’ai découvert une colonie qui s’était établie sous mes bacs…

Comment sont ils arrivés là. Seraient-ils venus de mes bacs avec paillage, dans lesquels j’ai retrouvé également des vers de terre ? Comment pouvaient-ils vivre en dehors de la terre comme ça ? Mystère !

Un nouveau visiteur

Les bourraches

Elles poussent super bien malgré un début assez lent ! J’aurais sans doute dû éclaircir les plants pour espacer un peu plus les pieds et surtout leur fournir plus de profondeur. Elles ont besoin très régulièrement d’eau, sans quoi je les retrouve en mauvais point assez rapidement.

Plantes aromatiques d’intérieur

Des amis nous ont donné un super bac d’intérieur qu’ils n’utilisaient pas. Après nettoyage, il a trouvé sa place dans le salon pour expérimenter les plantes aromatiques d’intérieur. J’y ai semé basilic, coriandre, persil et j’ai même planté du gingembre 🙂 Alors j’ai un peu triché pour la photo suivante qui date de juin, mais je n’avais pas pris de photo une fois le bas rempli et les graines semées.

Premières pousses le 6 juin

Orchidées

Je suis toujours émerveillé année après année de voir refleurir mes orchidées. Toujours aussi jolies ! Ma plus ancienne orchidée a sorti une tige immense avec plein de boutons 🙂

Restons raisonnable

J’ai été raisonnable niveau légumes et n’ai pas trop chargé le balcon dans la mesure où nous allons déménager dans quelques mois. J’ai donc limité la quantité de bacs à déménager cet été 🙂 D’autant plus que mon plus grand bac qui devait accueillir mes tomates cette année n’est pas transportable. La terre étant à même le sol (retenue par un voilage) il m’aurait été impossible de déménager mes tomates sans les abimer. C’est dommage, mais déjà je ne sais pas encore comment les pieds de tomates en pots vont réagir à un déménagement en plein août. Pour éviter trop de déception ou de casse je n’ai pas semé autant que j’aurais aimé.

 

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