Produits d’entretien et hygiène Zéro déchet

Notre démarche Zéro déchet s’est portée assez rapidement sur les produits d’entretien. Dans l’optique de choisir quelque chose de plus sain et moins cher, et surtout car c’est le plus simple pour débuter. Voici un petit retour d’expérience.

Produit vaisselle

J’ai commencé par fabriquer mon propre produit vaisselle en prenant la recette dans le livre de la famille zéro déchet. Malheureusement, nous avons assez rapidement abandonné car la texture était trop visqueuse (malgré un passage au mixeur) et ne passait pas super bien dans le distributeur qu’il fallait régulièrement secouer. Et surtout ça ne dégraissait pas assez bien pour nous. On devait en mettre vraiment beaucoup sur l’éponge. Bref ça n’était pas vraiment adapté à notre usage. J’imagine aussi que la dureté de l’eau peut avoir un impact sur les différentes solutions de produits d’entretien. Et en Ile-de-France il y a beaucoup de calcaire.

Fabrication de produit vaisselle

Ce n’est pas bien grave car nous avons trouvé encore mieux, le cube de savon de Marseille ! On frotte avec l’éponge humide et voilà. Le savon dure très très longtemps, c’est complètement naturel et ça dégraisse super bien. Néanmoins le savon a tendance à graisser un peu l’évier qu’il faut régulièrement nettoyer.

Bloc de savon de Marseille avant découpage

A l’occasion de notre visite d’une savonnerie à Marseille (j’en ferai un article bientôt) nous avons appris que les savons à l’olive étaient plus adaptés à la douche car meilleurs pour la peau alors que le blanc (huile de coprah/palme) était plus dégraissant mais plus agressif pour le corps. Nous sommes donc passé aujourd’hui au bloc d’huile d’Olive blanc pour la vaisselle.

Dentifrice

Nous avons commencé l’expérience zéro déchet en salle de bain avec le dentifrice maison solide que m’a offert Audrey à mon anniversaire. Alors ça marche bien mais avec le temps j’ai quand même un peu de mal avec la texture sableuse de la poudre. Même après m’être rincé la bouche j’ai toujours quelques grains qui restent, et ce n’est pas très agréable.

Nous utilisions du dentifrice Vademecum avant et sommes tombés par hasard sur la version Bio. Nous avons essayé et en sommes plutôt content. Ce n’est pas zéro déchet mais au moins il n’y a pas de cochonneries dedans. Il est même recommandé dans un numéro de 60 millions de consommateurs.

Ingrédients Vademecum Bio

 

J’aimerais également essayer la fabrication maison de dentifrice à base d’argile. Ça sera un de nos prochains essais.

Savon

Comme j’avais pu l’indiquer dans mon premier bilan à quatre mois, nous avons opté pour le bloc de savon de Marseille pour la douche. Nous avons commencé par du savon blanc et nous sommes progressivement passés au savon vert à l’olive. L’odeur est tout de même particulière, mais le savon est déjà moins agressif pour la peau d’après ce que l’on a entendu en savonnerie. J’avais essayé de me laver les cheveux et de me raser avec au savon blanc. J’ai arrêté tellement ça m’avait irrité. Je réessaierai avec le savon à l’olive. Dans tous les cas on en est très contents du savon de Marseille pour le corps ! Un bloc dure très très longtemps.

Atelier découpage de bloc de savon

 

Sinon pour les mains nous alternons entre le savon de Marseille et le savon d’Alep. Je trouve l’odeur du savon d’Alep plus agréable que le savon de Marseille à l’olive qui peut même être incommodant pour les gens pas habitués. Brut, le bloc de savon a même une odeur proche du caoutchouc. Odeur qui tend à s’estomper une fois le savon utilisé.

Shampoing

Pour le shampoing nous avons testé trois solutions.

En premier lieu nous avons opté pour du shampoing liquide à l’argile. Ça marchait bien mais il fallait en mettre pas mal pour que ça mousse. Et même si je sais que la mousse n’est pas un indicateur d’efficacité, ça reste psychologique. De plus, le prix me semblait un peu trop cher et avec emballage en plastique solide.

Ensuite par curiosité nous avons essayé le savon solide bio.

Shampoing solide
Shampoing solide

Nous en sommes extrêmement satisfaits ! Ça dure longtemps, ça mousse bien, ça sent bon et ça me m’agresse pas la peau. L’emballage est en plastique, certes, mais de moindre épaisseur. On ne paie pas le complément en eau, ça dure longtemps, c’est moins galère à transporter et il n’a pas de cochonneries dedans.

Et enfin nous avons tenté un gros bidon de savon liquide dont nous sommes également très contents. Le gros inconvénient reste l’emballage en plastique très dur.

Nous sommes donc partis sur le savon solide qui est très pratique pour partir en week-end. Plus besoin de suremballer dans des sacs plastiques pour palier aux problèmes de fuites 🙂 D’ailleurs nous avons opté pour le transport en tuptup en verre. C’est un peu lourd pour le coup, mais ça fait bien son job. Il faudrait que l’on trouve une boite plus petite et plus légère.

Transport de shampoing

J’ai toutefois une préférence pour le shampoing Coslys et j’aurais continué avec lui si je ne faisais pas attention à ma consommation de plastique.

Déodorant

Nous utilisions jusque là du déodorant Sanex Natur Protect

jusqu’à ce que l’on tombe sur l’article de 60 millions de consommateurs. J’avais été attiré par le 0% aluminium chlorohydrate, 0% alcool, 0% parabens. Mais la réalité semble toute autre :

Si ce déodorant « natur » se veut 0 % paraben, il contient pourtant du phenoxyethanol, allergène et suspecté d’être un perturbateur endocrinien. La mention « 0 % aluminum chlorohydrate » garantit l’absence de sels d’aluminium. Pour les remplacer, le fabricant mise sur le potassium alum, un sel d’aluminium certes naturel, mais à la toxicité controversée.

Je recherche donc un nouveau déo. Ma copine a essayé le bicarbonate de soude comme déodorant et cela semble marcher merveilleusement bien. Je vais très certainement faire comme elle et essayer très bientôt.

Lessive

Je me suis bien amusé à fabriquer ma lessive maison à partir d’une des recettes de la famille zéro déchet. C’est vraiment ultra simple à réaliser. On mélange, on fait chauffer puis on attend que ça refroidisse.

Lessive maison

Par contre, la lessive se solidifie en refroidissant et forme plusieurs phases. Cela implique de devoir mélanger la lessive en la secouant avant chaque utilisation. Raison pour laquelle il est préférable de ne pas remplir les bouteilles à ras bord

Lessive maison

Conclusion, ça marche bien mais pas pour tous les vêtements. Certains sentent encore la transpiration après le lavage, malgré un ajout de bicarbonate supplémentaire. Nous avons alors opté pour une solution intermédiaire. J’utilise de la lessive maison pour tout ce qui est linge, draps, torchons, chiffons, etc. Pour les vêtements nous avons opté pour une lessive écologique achetée en gros.

Lessive écologique

Ce n’est pas vraiment Zéro déchet pour le moment, mais c’est un compromis acceptable dans la mesure où je n’ai pas trouvé de façon efficace de faire partir les odeurs de transpiration avec une recette maison.

Sinon en dernier point, j’utilise du vinaigre blanc comme adoucissant. Cela permet également d’entretenir la machine à laver vu que l’eau est très calcaire. Enfin c’est ce que j’ai lu, je ne sais pas si en pratique ça change vraiment quelque chose 🙂

 

Ménage

Nous avons donné tous nos anciens produits ménagers autour de nous et n’avons gardé que les produits suivants

  • Savon noir pour nettoyer le sol et la salle de bain. C’est plutôt efficace et sent très bon. Je l’utilise également pour traiter mes plantes envahies de pucerons.
  • Vinaigre blanc qui sert à tout et principalement à nettoyer la cuisine et la salle de bain. Mais il nous sert également pour détartrer la carafe d’eau.
  • Bicarbonate de soude pour les WC avec l’acide citrique et également pour retirer les odeurs dans les gourdes en inox. Ça marche super bien.
  • Acide citrique pour nettoyer les WC.
  • Copeaux de savon de Marseille pour fabriquer la lessive utilisée pour le linge (draps, chiffons, torchons, …)
  • Lessive écologique pour laver

Nous avons gagné plein de place dans nos placards 🙂

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