Plein de choses se sont passées depuis le mois d’août, où nous avons décidé de tendre vers une vie Zéro déchet. C’est l’occasion de faire un petit point d’avancement.
Fin des publicités (ou presque)
J’ai installé un auto-collant Stop Pub sur notre boîte au lettres. Conclusion, plus aucune publicité, ou presque. Je suis agréablement surpris, je ne pensais pas que ça serait aussi efficace. Alors en effet, de temps en temps certaines publicités atterrissent dans la boîte au lettre et parfois certaines infos des collectivités n’arrivent pas jusqu’à nous. Ce n’est pas parfait, mais c’est clairement mieux ! Les publicités type Adrexo (supermarchés et grosses enseignes) se sont stoppées, les distributeurs respectent le sticker. Par contre tout ce qui est publicité locale (restaurants, fastfood ou publicités immobilières, …) finit assez souvent dans la boîte aux lettre…
Au revoir le plastique
Nous avons fait un tour à la foire aux puces d’Automne de Châtillon et sommes repartis avec une collection de bocaux Le Parfait. Globalement, j’ai pu remarquer que le bon prix pour un bocal « Le Parfait » d’occasion était de 50 centimes le bocal de 350mL et 1€ pour le bocal d’1L. On en trouve pas mal sur leboncoin également. Par contre, les bocaux de 1 litre sont clairement plus intéressants pour stocker tout ce qui est pâtes, riz, légumineuses, etc. Les bocaux de 350mL peuvent contenir des restes temporaires de bocaux d’1L, mais ce n’est pas beaucoup. Ils sont prévus initialement pour faire des terrines et pâtés.
Après un passage au lave vaisselle du verre et à l’acide citrique pour le cerclage en métal (pour retirer la rouille et saletés), les bocaux étaient comme neufs. Je me demande néanmoins si nous n’avons pas laissé trop longtemps le métal dans l’acide, car le cerclage a tendance à rouiller très rapidement maintenant, pour les bocaux que nous lavons à la main. Je ne sais donc pas si l’acide citrique est si conseillé que ça pour nettoyer le cerclage des bocaux Le Parfait…
Nous avons également investi dans des bocaux en verre de chez Ikea pour remplacer nos anciennes boîtes en plastique. Ça passe super au four, au micro-ondes et au congélateur et ce n’est pas si lourd à transporter. Il faut toutefois en prévoir suffisamment pour ne pas être embêté par celles qui sont déjà utilisées et rangées au frigo, au congélateur ou bien oubliées au travail.
Les boîtes en plastique servent maintenant de rangement pour du non-alimentaire.
Amener ses boîtes en courses
Tout stressés, nous avons donc été voir notre boucher, fromager et charcutier avec nos boîboîtes en verre. Et c’est passé sans trop de problèmes. Cela dépend de la personne en face, mais ils ne sont pas vraiment habitués à ce genre de demande. Tendre une boîte leur semble presque incongru sur le moment !
« Quoi ? Heu … vous voulez que je vous le mette dedans ? »
« Bah oui… 🙂 »
L’expérience est donc très différente d’un commerçant à l’autre. Ça n’a posé aucun problème au fromager. Néanmoins, vu le prix du fromage à la coupe, nous n’avons pas renouvelé l’expérience depuis. Le fromage fait encore partie des produits que l’on achète en supermarché.
Le charcutier a fait ça naturellement la première fois et c’est passé sans soucis. La seconde fois les charcutiers se sont disputés devant moi car celui qui me servait était en train de tarer la balance et un autre est venu peser quelque chose, cassant la tare. Dernièrement nous avons trouvé un nouveau charcutier, la vendeuse a non seulement accepté de nous servir dans notre boîte et nous a en plus dit qu’elle trouvait ça bien et que nous n’étions pas les seuls.
Le boucher a accepté au début puis à la 3eme ou 4eme fois a commencé à me remettre du papier sur la viande dans la boîte. On perd malheureusement tout l’intérêt de la démarche. La première fois nous n’avons rien dit. La seconde fois avec papier je lui dis que le papier n’était pas nécessaire. Il m’a rétorqué qu’il était obligé. Je n’ai pas su quoi répondre, je suis reparti énervé. J’y suis retourné une autre fois et il a réinsisté pour mettre du papier autour de ma viande hachée dans ma boîte. Pourtant les premières fois où nous avons été le voir avec nos boîtes, il n’avait pas l’air contre. Il nous a même appris que l’on était pas les seuls et que c’était surtout les gens de notre génération qui avaient cette démarche.
Je pense néanmoins que demander de mettre dans une boîte leur fait perdre du temps. Non pas parce que ce n’est pas adapté, mais parce qu’ils ne sont pas habitués. Par exemple, ils n’ont pas forcément besoin de tarer leur balance avec le récipient. Ils peuvent simplement poser sur leur papier habituel, peser, puis transférer dans la boîte. Ils n’y pensent pas vraiment, cela casse donc leurs habitudes et leur fait perdre inutilement du temps.
Concernant les commerçants hermétiques à notre démarche, je me demande dans quelle mesure il ne s’agit pas d’un désaccord générationnel. Lorsque l’on tombe sur des vendeurs de notre génération cela ne pose pas de problème. Et généralement ils approuvent notre démarche.
J’ai lu un article très intéressant de Zero Waste France concernant l’usage des bocaux pour les courses. Nous sommes dans une sorte de flou juridique. Il s’avère que les directives des contrôles sanitaires varient d’une préfecture à l’autre. La réglementation européenne ne l’interdit pas et le ministère de l’agriculture semble pousser progressivement dans ce sens. Alors tant que nous nous situons dans ce vide juridique, la solution est sans doute d’en discuter déjà avec le commerçant. S’il ne change pas d’avis, à nous de trouver quelqu’un de plus ouvert le temps que l’autre se ravise 🙂 Nous allons donc aller voir un autre boucher au marché.
Les courses
Nous avons essayé la ruche qui dit oui. Nous sommes très content de l’expérience, et le fait que la ruche soit juste à côté de mon travail est vraiment pratique. Malheureusement, le modèle de distribution de la ruche n’est hélas pas vraiment compatible avec le Zéro déchet. Pour la plupart des fruits et légumes cela fonctionne. Mais pour la viande, les betteraves, les épinards je suis reparti avec du plastique. De plus, me trimbaler un énorme cabas dans le bus n’était pas super idéal. C’est pour cela que nous avons plutôt opté pour le marché le dimanche matin. Nous avons trouvé un maraîcher producteur, qui sème en kokopelli. Quand ils n’ont pas certains fruits et légumes, ils se fournissent chez d’autres producteurs, mais en bio. Ils m’ont même proposé de faire des commandes de graines par eux 🙂 Top !
Je découverte toutefois que le marché génère souvent des erreurs en notre défaveur. Il m’est arrivé plusieurs fois que je découvre à posteriori des erreurs dans ce que j’avais payé ou dans le rendu de monnaie. De la même façon, les panneaux des prix ne sont pas systématiquement à côté du fruit ou légume. Je me suis fait avoir plus d’une fois en regardant la note salée après avoir payé sans regarder certains produits (citrons bio hors de prix, gingembre français à 15€ le kg, …) Il faut être bien plus vigilant qu’au supermarché.
Globalement, le marché nous coûte en moyenne 40€ à deux par semaine. Pour ce qui est du non alimentaire, cela varie de 10 à 30€ par semaine. En gros environ 70€ de courses par semaine. Je ne compte pas vraiment les extra dedans (fêtes et soirées) car on s’intéresse au budget nourriture individuel. J’ai l’impression que le supermarché nous revenait plus cher avec des courses très souvent supérieures à 100€ pour deux. Mais étant moins régulières, il est difficile de conclure si vraiment économiquement nous y gagnons.
Sinon je me suis rendu dans une épicerie day by day dans le 7e à Paris. Le vendeur était vraiment super sympa et on a discuté un peu, il m’a présenté ce qu’il vendait et comment ça fonctionnait. Nous avons confectionné des sacs pour pouvoir nous y rendre. Malheureusement, c’est quand même assez loin de chez nous. Nous n’y sommes pas encore allés, et malheureusement pour day by day, un Biocoop a ouvert à côté de chez nous en novembre. Il est même ouvert le dimanche matin. Nous pouvons aller y faire certains achats en vrac en même temps que le marché.
La cuisine
Nous allons maintenant tous les dimanches au marché avec nos plats de la semaine en tête. Nous cuisinons en plus grande quantité afin de couvrir plusieurs repas avec un même plat. Les boîtes en verre qui vont au congélateur sont bien pratique pour ça. En congelant, on évite alors de manger le même plat plusieurs jours de suite. Il nous arrive également de cuisiner plus le dimanche pour le reste de la semaine. De cette façon certains plats sont déjà prêts à l’avance. On a alors moins tendance à se faire livrer ou manger n’importe quoi lorsque l’on est crevés de notre journée.
Même s’il nous est encore difficile de dire si notre démarche nous fait économiser de l’argent, nous sommes gagnants sur l’aspect gustatif et nos repas sont plus sains !
Pour les repas nous avons acheté des serviettes en tissu. Conclusion, on utilise plus d’essuie-tout pour le repas et la cuisine, alors que nous en étions de gros consommateurs 🙂
Le lombricomposteur
Comme pas mal de villes aujourd’hui, la mairie de Châtillon fournit un lombricomposteur aux habitants en faisant la demande. J’ai donc été récupérer un lombricomposteur à la mairie après avoir pris rendez-vous. Les vers sont arrivés dans un second temps par transporteur. Il ne fallait donc pas être pressé. C’est une super initiative ! Me voilà équipé d’un lombricomposteur City Worms de Vers la Terre.
J’ai donc reçu 500g de vers de l’espèce Eisenia dans leur substrat. Première chose à faire, recycler l’emballage en carton du composteur et le donner comme premier repas aux vers de terre. J’ai ensuite progressivement rajouté nos déchets organiques (épluchures de légumes, trognons de pommes et poires, thé, tisanes, café, croûtes de fromage, coquilles d’œufs, etc.) Après deux semaines d’utilisation j’avais peur que les vers ne sois pas en grande forme, ne voyant aucune manifestation de leur présence. Je commençais à me demander si le transport n’avait pas été trop rude. En grattant un peu, j’ai vu qu’ils étaient très en forme et que le composteur grouillait véritablement de vers.
Le lombricomposteur ne sent rien s’il est bien équilibré. J’ai eu quelques soucis d’odeur au bout de deux semaines à cause d’une trop forte humidité dans le composteur. J’ai arrêté de déposer le marc de café et le thé encore humides. Maintenant je les laisse sécher avant. Je dépose également plus de carton en même temps que nos épluchures (j’utilise les boites d’œufs, le peu de carton alimentaire que l’on a encore et le papier kraft utilisé pour combler les colis que nous recevons). A trois semaines les vers s’attaquent au tapis en jute placé au dessus des déchets. A six semaines, il est dans un sale état, les vers y ayant élu domicile. J’ai encore eu quelques soucis d’odeurs, mais je déposais les épluchures de pommes de terre et des pieds de champignons. Or j’ai lu que non seulement les vers n’en raffolaient pas, mais que ça générait de mauvaises odeurs. Je donc fait un peu plus attention et les odeurs ont disparu. Toutefois c’est d’autant plus embêtant que notre alimentation de fin d’automne / début d’hiver génère pas mal d’épluchures de pommes de terre, d’oignons, de restes de champignons et de peaux de clémentines. Des reste organiques qui ne peuvent pas aller au compost…
Par contre les restes de potimarrons s’en donnent à cœur joie ! J’ai retrouvé le tapis complètement soulevé par des pousses de potimarrons, qui arrivent à grandir sans la moindre lumière. En tout cas, à cinq semaines, le lombicomposteur semblait bien se porter. Les déchets sont bien transformés. Lorsque je gratte pour regarder le travail des vers, ça commence à ressembler à du compost sympa. Par contre, le second étage ne sera pas pour tout de suite, nos déchets de sont pas si nombreux en ce moment.
Les produits ménagers
Nous n’utilisons plus que du vinaigre blanc et de l’acide citrique pour le ménage. Nous avons investi récemment dans le nécessaire pour faire nos produits ménagers nous mêmes (bicarbonate de soude, acide citrique, copeaux de savon, vinaigre blanc en gros conditionnement et savon noir). Nous comptons fabriquer notre lessive, notre produit vaisselle et utiliser les produits bruts pour le ménage à la place des anciens produits chimiques que nous avions juste là. Par contre, ce n’est pas vraiment possible de trouver du vinaigre blanc dans des bouteilles en verre. On commande par bidon de 5L maintenant pour limiter la consommation de plastique. Les bidons sont même réutilisables pour stocker de l’eau (voir point suivant).
Nous avons complètement arrêté notre utilisation de l’essuie-tout et des lingettes pour le ménage. Nous avons fabriqué, à partir de vieux vêtements et tissus, plein de chiffons et serpillières pour les poussières, le ménage et les divers nettoyages. Notre dernier rouleau d’essuie-tout attend sagement depuis un bon moment dans le placard.
Récupération de l’eau
Nous avons remarqué que nous jetions assez régulièrement de l’eau qui pouvait être utilisée pour arroser nos plantes. Fond de la carafe d’eau du repas, eau de cuisson, eau de rinçage de la marmite de soupe, reste de la bouilloire, etc. Ayant gardé des bidons d’eau déminéralisée vides, je les remplis pour plus tard. Novembre ayant été particulièrement pluvieux, mes bacs sont bien gorgés d’eau. Je mets donc de côté, et je réalise que cela représente rapidement beaucoup d’eau !
Le sac à dos
Je ne me balade plus sans mon sac en tissu, que je peux sortir à tout moment pour les imprévus. Je refuse systématiquement les sacs à présent. Je compte m’acheter une gourde en inox pour avoir toujours avoir de l’eau sous la main, ou de quoi y mettre thé ou café.
La salle de bain
Adieu les gels douches industriels ! Nous avons investi dans du savon d’Alep pour les mains et dans un gros bloc de savon de Marseille pour la douche. Ça marche aussi bien comme shampoing, et ça mousse tout autant, à mon grand étonnement.
J’ai également testé le dentifrice en poudre que m’a offert Audrey à mon anniversaire 🙂 Super cadeau Zéro déchet personnalisé ! Merci à toi 😉
Alors c’est bien marrant, la texture est déroutante. Il s’agit de saupoudrer le dentifrice sur la brosse ou aller chercher la poudre avec la brosse humide. Le dentifrice a super bon goût de cannelle et de clous de girofle, mousse vert, bien que pas autant qu’un dentifrice classique industriel. Ça tombe bien je n’avais plus de dentifrice, j’ai adopté ma nouvelle version en poudre. Et j’ai la recette maintenant, je pourrai en tester avec d’autres parfums 🙂
De plus j’ai décidé d’arrêter d’acheter du parfum et j’aimerais essayer à l’occasion de remplacer la mousse à raser par du savon de Marseille.
Du coup, l’armoire de la salle de bain s’est bien vidée.
Réduction des ordures
Nous avons commencé à peser nos ordures pour nous rendre compte de l’évolution. Pour l’instant il est difficile de conclure vraiment, mais on voit tout de même une baisse. Nous n’avons pas descendu la poubelle d’ordure ménagères depuis plus de deux semaines par exemple. Il reste néanmoins encore énormément à faire. Le gros de la poubelle d’ordures ménagères est rempli de
- mouchoirs en papier
- tickets de caisse
- déchets organiques que les vers ne peuvent pas consommer ou qui créent de mauvaises odeurs dans la cuisine : oignons, citrons, clémentines, épluchures de pommes de terre, champignons, …
J’ai encore du mal psychologiquement avec les mouchoirs en tissu. Et les tickets de caisse me permettent de faire mes comptes et d’avoir un suivi de nos dépenses. Je refuse systématiquement le ticket au DAB maintenant. Mais ce n’est pas encore assez.
Au travail
C’est le plus difficile, car ça ne dépend pas que de moi. J’ai ma tasse et n’utilise jamais de gobelet en plastique ou en carton pour le café ou l’eau. J’essaie de trier au maximum mes déchets quand c’est possible, ce qui n’est pas toujours le cas.
Pour ce qui est de la cantine le midi, c’est franchement dur d’être zéro déchets, à part en ramenant ma propre nourriture. Petite victoire cependant ! J’ai réussi à faire retirer à la cantine le cellophane sur les clémentines … Leur première réaction a été de me répondre que c’était par hygiène qu’ils mettaient du cellophanes sur les ramequins de 3 clémentines … Mais ils n’en mettent plus maintenant, je pense qu’ils m’ont écouté. Victoire 🙂
Prochaine étape, trouver un moyen de me faire / ramener du café sans l’affreuse machine Nespresso qui génère une quantité folle de déchets.
La suite
- Fabriquer nos produits ménagers (lessive et produit vaisselle pour commencer)
- Ramener mes repas au travail pour remplacer la cantine d’entreprise dont je ne maîtrise pas la provenance et la qualité.
- Nous sommes abonnés à plusieurs journaux papiers. Ils arrivent systématiquement emballés avec du plastique. C’est très problématique. Une solution serait d’aller les acheter directement au marchant de journaux, qui les reçois par gros paquets sans plastiques. Voire de s’abonner à une version numérique ou se désabonner tout court !
- Installer un aérateur aux robinets.
- Remplacer la protection en plastique du micro-onde par une cloche en verre, si ça existe.
- Trouver un moyen de fabriquer plus souvent des cadeaux aux amis et à la famille et limiter les livraisons par colis. A l’approche de Noël, notre poubelle de tri s’est remplie honteusement d’une sacrée quantité de carton.
- Nous n’en sommes pas loin, une bonne étape serait de quasiment supprimer les plastiques de la poubelle de tri. En effet, nous n’achetons plus que du verre et du carton pour les contenants.
Félicitations, c’est vraiment un super bilan ! Vous avez attaqué tous les problèmes de front, je suis sûre que tous ces efforts vont être payants 🙂
Merci beaucoup 🙂 On espère aussi. Et puis la démarche est déjà très plaisante quel que soit le résultat. On apprend et essaie plein de nouvelles choses 😉
Bravo pour votre demarche et son avancée, comme vous je comprends que certains commerçants soient réticents, mais pour eux c’est surtout le problème de se flou juridique sur la propreté des contenant et a qui incombe la responsabilité en cas d’intoxication alimentaire.
Ici nous en sommes à plus ou moins 500 gr de déchets par semaine pour une famille de 3 et en plus je travaille à mon domicile et génère forcément plus de déchets.
Super page
Merci Julie !
En effet je pense que le flou juridique autour de l’emballage de la nourriture n’aide pas du tout la démarche Zéro Déchet. On y viendra 😉
500g par semaine à trois c’est super ! Bravo !! On en est pas encore là.
Félicitations pour ce premier bilan.
Pour nous, la plupart des vendeurs nous encouragent mais certains ont encore le réflexe sac plastique…
Tu voudras bien partager les recettes de produits ménagers et de lessive ? Ça nous intéresse !
J’ai encore du mal à redonner le sac quand le vendeur a été plus rapide que moi pour sortir le mien 😛
Pas de soucis pour les produits ménagers et la recette ! On devrait essayer ça très bientôt. En espérant que ça ne finisse pas comme ma ginger beer au plafond et sur les murs 🙂
Maximum respect ! Je suis en admiration de voir les progrès que vous avez fait en si peu de temps. Bravo, vraiment. Et ravie de savoir que mon dentifrice en poudre est adopté ! 😀
Pour le café, tu pourrais t’en faire au boulot avec du café moulu, une bouilloire, et une cafetière à piston style bodum ou bien un de ces filtres qui se posent directement sur la tasse ; ou sinon si tu pourrais en ramener déjà fait de chez toi avec un thermos, ça reste chaud pendant des heures (mon père fait ça avec le thé). C’est vrai que ces machines à capsules sont catastrophiques. Même le gars qui a inventé le concept en est à le regretter ! http://www.wedemain.fr/L-inventeur-de-la-capsule-de-cafe-regrette-son-oeuvre_a859.html
Merci beaucoup Audrey 🙂
En effet, je pense passer au thermos de café. Il faut pour ça que j’opte pour un filtre réutilisable pour ne pas avoir à jeter un filtre chaque jour. Toutefois mes filtres et le marc finissent au lombricomposteur héhé. Mais à cette vitesse les vers vont faire rapidement une overdose donc je pense que c’est à éviter.
Intéressant ton article sur le créateur des capsules, merci !
Salut Yoann
Beau bilan après ces quelques mois!
Comment fais tu pour les produits laitiers ? Yaourts, lait, crème, beurre?
Coucou Clothilde,
Merci 🙂
Alors pour les produits laitiers, c’est pas encore tip top. On achète encore tout ça au supermarché. On prend toujours le lait en bouteilles plastiques bien qu’on en consomme relativement peu. Pour la crème et les yahourts, on achète plus qu’en pots en verre. On envisage de se faire des yahourts nous même avec tous les pots que l’on a gardé. Pour le beurre j’achète encore du beurre salé dans du papier.
Je pense qu’il faut qu’on se renseigne plus sur ce que l’on peut faire de ce côté là 🙂 Il y a encore du boulot !
Pour votre beurre, je vous conseille d’acheter du beurre doux, qui est plus, multi usage et au goût de chacun et ai besoin je rajoute du sel fin.
Pour les yaourts j’achète des pots en verre la laitie*e pour les ferments et ensuite des arômes ou nature pour ensuite y mettre des fruits /confiture /sucre.
1 yaourt nature peut faire environ 2 a 3 tournée.
Ah ça va être très dur pour le beurre non salé ^^ C’est un peu une religion ! Mais j’essaierai 😉
On nous a offert une yaourtière, on a pas encore essayé faute de temps. Mais on y compte bien !!
[…] avons commencé cet été le Zéro déchet sur les chapeaux de roues. Mon précédent article présentait un peu le bilan après quatre mois. A cinq mois j’ai l’impression […]
Très intéressant, je suis dans la même démarche ais moins avancée de ça donne plein de idées! Je suis à la étape produit ménager et remplacement plastique par verre!
Et pourquoi ne pas supprimer le micro-onde qui est nocif quelque soit la nourriture et quelque soit la cloche?
Bonne continuation!
La cloche en verre je ne sais pas si cela existe, chauffer au micro ondes n’est pas sain c’est évident mais au moins chauffer dans du verre.
Et pour le recyclage en cas de casse acheter des contenants en verre et non en pyrex.
En effet je n’ai jamais vu de cloches en verre pour micro onde.
Pour ce qui est de la nocivité du micro onde, les études que j’ai lu sont assez contradictoires. J’ai surtout lu que cela altérait certaines vitamines (comme toute cuisson). Dans tous les cas je ne chauffe jamais dans un contenant en plastique, raison pour laquelle j’aimerais également me séparer de la cloche en plastique (bien qu’elle ne touche pas les aliments). Les études que j’ai pu lire parlaient surtout de la nocivité du contenant lorsqu’il n’est pas en verre.
Après comme beaucoup de cas, c’est une question de fréquence d’usage.
Si vous avez une étude sérieuse qui prouve la nocivité, je suis preneur 🙂 Car le site de l’ANSES parle surtout de la nocivité liée à la migration depuis les emballages https://www.anses.fr/fr/content/four-%C3%A0-micro-ondes-et-substances-chimiques-des-emballages-alimentaires
[…] j’avais pu l’indiquer dans mon premier bilan à quatre mois, nous avons opté pour le bloc de savon de Marseille pour la douche. Nous avons commencé par du […]